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SALMIGONDIS | Expo Collective par Rodolphe Bessey

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Exposition :
Du Vendredi 9 février au mardi 6 mars 2024

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VERNISSAGE :

Vendredi 9 février à 19h

Animation musicale par :
SELEYNORA · guest. Sylvain Gérard
Chants au violoncelle, nyckelharpa, ayant un lien à la lune, à la condition féminine.
> instagram.com/seleynora.official

Table Fanzines avec :
ANOYAK EDITIONS
Structure de micro édition indépendante.
> instagram.com/anoyakzine

LES ARTISTES

Alexis Segarra

Alexis Ségarra a rencontré par le biais de la bande dessinée, la technique de la carte à gratter qui permet de dessiner avec la lumière (en négatif).

La dramatisation que permet cette technique est sublimée par le choix de sujets vacillants, à la limite de la désagrégation mais qu’une infime vie intérieure soutient encore.

Antoine Favre

Peintre du crépuscule, Antoine Favre tire de la peinture à l’huile l’opportunité de jouer avec la matière et de travailler la couleur et la lumière via la technique du clair obscur. Il procède à un constant va et vient entre l’extérieur et l’intérieur, entre un espace sans limite et sa rétractation sur l’individu isolé dans un monde clos.
Antoine Favre peint la ville des lumières au repos et nous guide dans ses explorations urbaines et périurbaines. Par la suite, ses sujets deviennent divers, passant de la pure figuration de paysages nocturnes, notamment de la ville de Lyon, à des portraits plus classiques en passant par des sujets surréalistes ou symbolistes.

Janis

Difficile de se définir soi-même, entre graphisme et illustration, le monde animal me fascine. Univers mélangeant fantastique, nordique et animalier, navigant entre le réalisme et le fictif, mon affection est portée sur le monochrome même si la couleur ne me laisse pas insensible.
J’aimerais citer Nyo: « ce n’est pas grave de ne pas être un « vrai artiste », vous savez dessiner à partir du moment où vous prenez plaisir à le faire ».
Mon envie: vous partager ce que j’ai aimé créer.

Hélène Lagnieu

Les recherches d’Hélène Lagnieu se concentrent sur les processus d’ hybridation, la mise à nu et la décortication de l’anatomie humaine et animale.
Les chimères sont récurrentes, mais aussi la figure féminine dont le corps devient terrain d’expérimentations anatomiques.
Partant d’une mythologie personnelle, elle essaie, par ces personnages déstructurés ou réagencés, de retracer ces impressions qui sont à l’origine de la nécessité de son travail.

Hugo Charpentier

Artistes aux multiples facettes.

William Léon

Issu de la couture et la décoration, je suis passionné par la photo depuis de nombreuses années. Apres un début sur des formats standards, une première chambre au format 4X5‘’ a été réalisé pour des prises de vues sur négatif. S’en est suivi une nouvelle chambre dédiée au collodion en l’ultra grand format 40X40 cm.
La fabrication des chambre sont artisanales et principalement issus de déchets revalorisés ce qui est la base de mon processus créatif.

Jules Bergeron

D’abord inspiré par la BD fantastique et le dessin animé, plus tard par la mythologie, le roman philosophique et l’astronomie, il aime imaginer des mondes oniriques, tantôt apaisants, tantôt inquiétants.
Il pratique le dessin en négatif, technique avec laquelle il fait jaillir lumière, forme et matière depuis l’obscurité.
On retrouve dans sa peinture à l’acrylique un univers fantastique dans lequel le bleu, couleurs des grands espaces et du mystère, prédomine.

Lionel Gillet

Artiste et performeur lyonnais, je développe un projet expressionniste .La figure comme centre de représentation est un choix militant guidé par sa pertinence, ainsi l’homme est notre seule échelle une fois débarrassé de conditionnement et de morale névrosée. Le corps est le seul lieu d’expérimentation commun à tous, universel et personnel, il est le langage quand le langage est mort, il est l’outil quand le pouvoir doit être détruit. La finalité auto-destructrice de la soumission nous montre la voie d’un retour vers le primitif en nous pour accéder à cette troisième voie qui est ce que nous devons être. La brutalité des mouvements des sujets font écho aux vives pulsions des changements profonds qui les animent. Si violence il y a, c’est celle induite par le développement comme stratégie de survie.